Nouveau commentaire et bientôt nouvel ouvrage en ligne

Ah, comme cela fait du bien de parcourir cet ouvrage !
 
Un même, unique phénomène si difficile à appréhender parait richement multiple selon la façon, la couleur, l’incidence de la lumière avec laquelle on tente de le cerner… Par exemple, le chapitre IX de mes “Chroniques Bretonnes” qui n’a pas l’humour léger et subtil de “Frontières” !
 
A greis kalon
 
Jakes*
*Ce commentaire au sujet de l’ouvrage de Colette Trublet “Frontières” nous vient de Jakez  Page. Très bientôt vous pourrez lire et/ou télécharger ses “Chroniques Bretonnes” sur le site de la bibliothèque numérique http://bibliotheque.oacom.fr.
Voici la présentation de Jakez à propos de son livre:

« Depuis bien longtemps, je pensais à faire un livre Bretagne tous azimuts, du concret quotidien aux légendes antiques et même mythologiques. J’ai voulu me plonger dans la vraie nature de notre vrai pays, de notre vraie Nation Bretonne, dans tout ce qui est obstinément ignoré par la République Française et ses instances tant scolaires que médiatiques, législatives et autres… »

J’ai pris la liberté d’errer dans son Histoire réelle, de citer des faits et des chiffres, des personnalités et des villes, de rapporter le pire et le meilleur y compris dans les persécutions, les contes et les légendes, toutes réalités matérielles et immatérielles, géographiques, spirituelles, historiques, concrètes, légendaires et autres… J’ai dans ma bibliothèque tellement d’ouvrages avec « BRETAGNE » dans le titre et qui ne montrent que des coiffes, des bateaux et des châteaux ou qui ne reproduisent que des « clichés », souvent dans le genre « cartes postales », même quelque fois polluées par la renommée du cocardier Théodore Botrel. Il me fallait faire autre chose.

Bref, obstiné comme un Breton que je suis, j’ai repris bien des feuillets de 4 pages que j’écrivais depuis une vingtaine d’années pour l’Amicale des Bretons de Suisse et pour sa revue BREIZH HELVETIA, je les ai mis en forme et je les ai complétés par les résultats de mes nombreuses recherches. C’est toute la nature de ce livre.

Brestois, Jakez est le benjamin d’une famille léonarde de douze enfants dont les parents étaient de nobles et savants paysans bretonnants…..

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Pour faire avancer la discussion

Un lecteur de notre blog nous signale au sujet de l’appel à discussion de Colette Trublet (article précédent):

“Pour le débat ou projet de Colette Trublet: je signale que le conseil général 44 avait organisé un colloque et une exposition à Chateaubriant sur 2009 2010 sur le thème des frontières et des marches de Bretagne  ( sous la présidence  de Patrick Mareschal au CG44 ). Il y a sans doute des éléments intéressants à retrouver : intervenants, documents. (Livre éditions PUR).. http://www.paysdechateaubriant.fr/Marches-de-Bretagne-Le-Colloque-a-Chateaubriant_a5915.html “

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APPEL A DISCUSSION

Nous avons récemment mis en ligne un texte très intéressant de Colette Trublet: “Frontières”: http://bibliotheque.oacom.fr/auteur.php?id=trublet-colette-1081&l=fr  dans la rubrique “droits des minorités”. C’est un livret entre roman et essai sur la notion de frontières. L’auteur l’a voulu “pédagogique” et humoristique mais sérieux. Il s’y agit de la Bretagne et des frontières.

Colette Trublet est un écrivain, fondatrice de la cité du Livre de Bécherel (22) et de l’association Savenn Douar, Une Entreprise Culturelle en Milieu Rural pour relier culture et économie. 

Elle a mené sa carrière professionnelle dans le domaine de la psychanalyse.

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Colette souhaite ouvrir un forum de discussion à partir de son écrit, sur ce sujet des frontières humaines et terrestres, mais aussi sur la construction du cerveau humain à partir de l’origine linguistique. Elle vous invite à réaliser des analyses, interagir et échanger pour produire des constats et des idées.

Nous vous invitons à prendre contact à travers le site, rubrique “contactez nous” OU idbe.gwp@gmail.com

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Yannig Baron reporte sa grève de la faim

Daleet eo prantad yuniñ Yannig Baron

Dre ur postel kaset da Yannig Baron ged Jean-Michel Le Boulanger, eil-prezidant Kuzul Rannvro Breizh meletradurel e-karg ag ar sevenadur, en deus respontet d’ur goulenn bennaket savet war ar politikerezh yezh. Grataet en deus e vo breudoù all kent fin miz Ebrel.
Neuze en deus divizet Yannig Baron gourseziñ e ober nann-feulz oberiant ha kas e brantad yuniñ a-benn fin sizhun kentañ a viz Mae.
 
 
Yannig Baron reporte sa grève de la faim

Par un mail envoyé à Yannig Baron hier, Jean-Michel Le Boulanger, vice-président du Conseil régional de Bretagne administrative en charge de la culture a enfin répondu à quelques-unes des questions posées sur la politique linguistique. Il promet de nouvelles discussions pour fin avril au plus tard.
En conséquence, Yannig Baron a décidé de surseoir à son action de non violence active et de reporter sa grève de la faim à la fin de la première semaine de mai.
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Langue bretonne : grève de la faim de Yannig Baron

L’IDBE soutient Yannig Baron dans son combat pour la langue bretonne, c’est pourquoi nous relayons l’information suivante:

Ste Anne d’Auray, dimanche 10 avril 2016, partant du constat que le temps presse pour sauver la langue bretonne, c’ est dans maintenant quatre jours que Yannig Baron entamera une grève de la faim pour dénoncer le manque d’ambition du Conseil régional en la matière.

Vous pouvez témoigner votre soutien à  Yannig Baron jusqu’au 9 avril
au 02 97 46 43 51 ou sur yannigbaron@orange.fr

 (E brezhoneg dindan)
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Une délégation de Breizh Impacte a été reçue le 14 mars au Conseil régional pour évoquer le besoin d’une nouvelle politique culturelle et linguistique en Bretagne. Les représentants de la Région ont poliment écouté les remarques et propositions de Breizh Impacte et ont suggéré de poursuivre par des réunions de travail plus approfondies… dans quelques mois, juste avant de partir en vacances !

Pour Breizh Impacte, la situation est telle en Bretagne que nous ne pouvons attendre que semaines et mois passent sans que rien de concret ne se présente.

Breizh Impacte a remarqué l’absence de vision de la Région, son manque criant de perspective et de projet à long terme dans ces domaines. La vice-présidente chargée des langues semble satisfaite de mesurettes à la marge, négociées sans concertation préalable avec le rectorat. Ces mesurettes sont loin de constituer un projet politique digne de ce nom.

Il est normal qu’un pays défende sa culture. C’est un droit imprescriptible des peuples. C’est aussi un droit imprescriptible des peuples. C’est aussi un droit imprescriptible pour la Bretagne qui a une culture vivante. Or, un grand nombre de représentants de la société civile demandent depuis des mois à la Région la mise en place d’une nouvelle politique linguistique et culturelle, sans recevoir de réponse.

Breizh Impacte attend donc impatiemment que la Région fasse des propositions pour avancer sur les dossiers présentés avec une ambition à la mesure des enjeux.

Faute de l’établissement d’un dialogue réel et constructif et de mesures concrètes en provenance de la Région, Yannig Baron a décidé d’entamer une grève de la faim le dimanche 10 avril à côté du Mémorial de Sainte-Anne d’Auray.

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Ur bare tud Breizh Impacte zo bet degemeret gant tri den ag ar Rannvro d’ar 14 a viz Meurzh evid eskemm war ur politikerezh nevez a-fed sevenadur ha yezhoù Breizh. Seven eo bet an eskemmoù ha larêt gant tud ar Rannvro e vehe braw en em gavoud en-dro evid kas al labour pelloc’h diwezatoc’h. Evit Breizh Impacte n’heller ket mui gortoz evid krogiñ e-barzh : pell omp a-zoc’h ar pezh a vehe mad evit ar vro.

Gwelet o deus tud Breizh Impacte ne oa ragtres solud ebed gant ar Rannvro, politikerezh fetis ebed, gweladur uheleg a-walc’h. Diskoueziñ a rae ar vez-prezidantez karget ag ar yezhoù boud kountant a-walc’h gant traouigoù atropet gant ar rektor da skwer, traouigoù na c’hellont ket ober ur politikerezh hardizh.

Reizh eo d’ur vro difenn e sevenadur. Un droed naturel d’ar pobloù eo. Un droed naturel evid Breizh ivez. Newazh, penaoz krediñ, evid pezh a sell douzh ar brezhoneg da skwer, e c’hellomp gwarantiñ une dazont d’ar yezh pa welomp ne vez ket ‘med un daou gant bennag a liseidi a za beb bloaz er-maez ag ar gwenodoù diwyezheg, tra ma ya miliadoù a vrezhonegerion kozh d’an Anaon e-korf ar memez termen ?

Me ne grog ket buan emzivizioù gwir hag efedus, laket da dalvezout diouzhtu war o lerc’h gant ar Rannvro, e stago Yannig Baron gant un harz-debriñ d’ar sul 10 a viz Ebrel, tost an Eñvoradur Santez Anna Wened.

****Yannig Baron est une personnalité culturelle et politique bretonne, militant pour la défense de la culture et du patrimoine breton.

Yannig Baron naît en 1936 dans une famille nombreuse de l’île de Groix, il découvre très jeune l’histoire de Bretagne et apprend, à 14 ans, à jouer de la bombarde. Engagé dans la Marine, qu’il quitte en 1960, il retrouve de nombreux Bretons à Toulon, puis à Marseille, où il s’occupe du festival desBretons du Midi et fait venir de Bretagne de nombreux artistes.

Il est membre du Mouvement pour l’organisation de la Bretagne (MOB) avant de rejoindre l’Union démocratique bretonne (UDB), en 1988. En 1970, de retour en Bretagne, il anime, aux côtés de Yann Goasdoué, le foyer de Menez Kamm, qui devient alors un lieu essentiel de la vie culturelle bretonne. Installé à Vannes, il s’investit dès 1978 dans la lutte pour la création d’une école Diwan, qui se conclut par un échec. Menaçant de faire la grève de la faim, il arrache en 1988 la création d’une classe à Brech dans la filière bilingue de l’enseignement public.

En 1990, il fonde Dihun, une association de parents d’élèves pour l’enseignement du breton dans les écoles privées (avec d’autres militants dont sœur Anna Vari Arzur dans le Finistère). En 1994, il devient membre du Comité directeur du magazine Le Peuple breton. Après une nouvelle grève de la faim de 38 jours en 1990, il obtient la création de stages de formation de longue durée dans l’enseignement public.

En 1995, il utilise encore ce moyen, avec une douzaine d’autres personnes, pour exiger la signature par la France de la Charte européenne des langues minoritaires. La même année, il imagine et met en place une formation spécifique au sein de l’Université Catholique de l’Ouest qui prépare aujourd’hui la majorité des enseignants bilingues de la filière. Il est aussi à cette époque cofondateur, à Carnac, de l’association Menhirs libres.

En 1998, il entame une troisième grève de la faim pour obtenir plus de postes dans l’enseignement bilingue. En 2000, le titre de « Breton de l’année » lui est décerné par Armor magazine. En2004, il est décoré de l’Ordre de l’Hermine. En 2006, il entame une nouvelle grève de la faim afin de protester contre l’attitude de la hiérarchie des écoles catholiques.

En 2011, il est l’un des promoteurs du projet Breizh Impacte avec André Lavanant, Jean-Pierre Le Mat, Tieri Jamet, Jean-Jacques Page et Gaël Fleurent.

 

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Les Franquillons en prennent plein la gueule aux Etats Unis (Traduction libre de Gilbert Geffroy)

Article en français ( traduction allégée !!)  et article de base en anglais.

TERRORISME – Les valeurs politiques et culturelles françaises jouent paradoxalement un rôle clé dans la radicalisation islamiste, affirment deux chercheurs américains qui ont étudié la mouvance extrémiste sunnite autour du monde.

Les récents attentats de Bruxelles, précédés de ceux de Paris en janvier et novembre 2015, “illustrent une vérité troublante: le danger que posent les jihadistes est plus grand en France et en Belgique que dans le reste de l’Europe”, écrivent William McCants et Christopher Meserole de la Brookings Institution, un prestigieux centre d’études américain.

De fait, “aussi bizarre que cela puisse paraître, quatre des cinq pays enregistrant les plus forts taux de radicalisation dans le monde sont francophones, dont les deux premiers en Europe”, relèvent ces deux chercheurs dans un article intitulé “The French Connection”, publié jeudi dans la revue Foreign Affairs.

“C’est une insulte à l’intelligence”

“Ce texte ne fait aucun sens méthodologique. C’est une insulte à l’intelligence. De Proust à Daech (le groupe Etat islamique)?”, a réagi l’ambassadeur de France aux Etats-Unis Gérard Araud sur son compte Twitter personnel. “La Belgique est à 45% francophone. Sa culture politique est sensiblement différente de celle de la France”, a-t-il souligné.

This text doesn’t make any methodological sense. An insult to intelligence. From Proust to Daesh? https://t.co/lOwy3zTnGu

— Gérard Araud (@GerardAraud) March 26, 2016

Les deux auteurs de l’étude disent avoir étudié le contexte d’origine des étrangers ayant basculé dans le jihadisme, pour aboutir à cette conclusion “surprenante”: le premier facteur n’est pas qu’ils viennent d’un pays riche ou non ou d’un pays éduqué ou non; le premier facteur n’est pas non plus qu’ils soient eux-mêmes riches ou non, qu’ils aient un bon accès à l’internet ou pas. Le premier facteur est, selon eux, qu’ils proviennent d’un pays francophone ou qui a eu le français comme langue nationale. L’explication qu’ils avancent se résume en trois mots: la “culture politique française”.

Very good point for the @BrookingsInst. Waiting for the study : “The fattening effect of Jane Austen”. https://t.co/2TZiW3cgy4

— Gérard Araud (@GerardAraud) March 26, 2016

“Très bonne remarque, j’attends maintenant l’étude : les effets grossissants de Jane Austen”

“Laïcité plus ‘virulente”

“L’approche française de la laïcité est plus incisive que, disons, l’approche britannique. La France et la Belgique, par exemple, sont les deux seuls pays européens à bannir le voile intégral dans les écoles publiques”, notent McCants et Meserole.

Les deux chercheurs affirment se fonder sur les nombres de jihadistes rapportés à la population musulmane des pays observés. Ainsi, disent-ils, “par habitant musulman, la Belgique produit nettement plus de combattants étrangers que le Royaume-Uni ou l’Arabie Saoudite”.

Auteur de l’ouvrage The ISIS Apocalypse sur le groupe Etat islamique, William McCants est un spécialiste reconnu du monde islamique au sein du Center for Middle East Policy, spécialisé dans l’implication des Etats-Unis dans cette région. Il conseille d’autre part le département d’Etat américain sur les questions d’extrémisme religieux.

Lui et Meserole insistent également sur un important sous-facteur: l’interaction entre les taux d’urbanisation et de chômage chez les jeunes. Quand le taux d’urbanisation est de 60 à 80%, avec une proportion de jeunes désœuvrés de 10 à 30%, alors apparaît une poussée de l’extrémisme sunnite. Or ces cas de figure s’observent surtout dans des pays francophones, assurent-ils.

Résultat, certaines banlieues de Paris, Molenbeek (Belgique) ou Ben Guerdane (Tunisie) génèrent proportionnellement un nombre “extrêmement important” de candidats au jihad, constatent-ils. Face à ce cocktail mêlant culture politique française, urbanisation et chômage des jeunes, William McCants et Christopher Meserole concèdent en être réduits à une “conjecture” qu’ils développent ainsi:

“Nous supposons que lorsqu’il existe de fortes proportions de jeunes sans emploi, certains d’entre eux sont voués à la délinquance. S’ils vivent dans des grandes villes, ils ont davantage d’occasions de rencontrer des gens ayant embrassé une doctrine radicale. Et quand ces villes sont dans des pays francophones ayant une conception virulente de la laïcité, alors l’extrémisme sunnite apparaît plus séduisant”.

 

 

The French connection: Explaining Sunni militancy around the world

Editors’ Note: The mass causality terrorist attacks in Paris and now in Brussels underscore an unsettling truth: Jihadis pose a greater threat to France and Belgium than to the rest of Europe. Research by Will McCants and Chris Meserole reveals that French political culture may play a role. This post originally appeared in Foreign Affairs.

The mass causality terrorist attacks in Paris and now in Brussels underscore an unsettling truth: Jihadists pose a greater threat to France and Belgium than to the rest of Europe. The body counts are larger and the disrupted plots are more numerous. The trend might be explained by the nature of the Islamic State (ISIS) networks in Europe or as failures of policing in France and Belgium. Both explanations have merit. However, our research reveals that another factor may be at play: French political culture.

Last fall, we began a project to test empirically the many proposed explanations for Sunni militancy around the globe. The goal was to take common measures of the violence—namely, the number of Sunni foreign fighters from any given country as well as the number of Sunni terror attacks carried out within it—and then crunch the numbers to see which explanations best predicted a country’s rate of Sunni radicalization and violence. (The raw foreign fighter data came from The International Centre for the Study of Radicalisation and Political Violence; the original attack data came from the University of Maryland’s START project.)

What we found surprised us, particularly when it came to foreign fighter radicalization. It turns out that the best predictor of foreign fighter radicalization was not a country’s wealth. Nor was it how well-educated its citizens were, how healthy they were, or even how much Internet access they enjoyed. Instead, the top predictor was whether a country was Francophone; that is, whether it currently lists (or previously listed) French as a national language. As strange as it may seem, four of the five countries with the highest rates of radicalization in the world are Francophone, including the top two in Europe (France and Belgium).

Knowledgeable readers will immediately object that the raw numbers tell a different story. The English-speaking United Kingdom, for example, has produced far more foreign fighters than French-speaking Belgium. And fighters from Saudi Arabia number in the several thousands. But the raw numbers are misleading. If you view the foreign fighters as a percentage of the overall Muslim population, you see a different picture. Per Muslim resident, Belgium produces far more foreign fighters than either the United Kingdom or Saudi Arabia.

[W]hat could the language of love possibly have to do with Islamist violence? We suspect that it is really a proxy for something else: French political culture.

So what could the language of love possibly have to do with Islamist violence? We suspect that it is really a proxy for something else: French political culture. The French approach to secularism is more aggressive than, say, the British approach. France and Belgium, for example, are the only two countries in Europe to ban the full veil in their public schools. They’re also the only two countries in Western Europe not to gain the highest rating for democracy in the well-known Polity score data, which does not include explanations for the markdowns.

Adding support to this story are the top interactions we found between different variables. When you look at which combination of variables is most predictive, it turns out that the “Francophone effect” is actually strongest in the countries that are most developed: French-speaking countries with the highest literacy, best infrastructure, and best health system. This is not a story about French colonial plunder. If anything it’s a story about what happens when French economic and political development has most deeply taken root.

An important subplot within this story concerns the distribution of wealth. In particular, the rate of youth unemployment and urbanization appear to matter a great deal too. Globally, we found that when between 10 and 30 percent of a country’s youth are unemployed, there is a strong relationship between a rise in youth unemployment and a rise in Sunni militancy. Rates outside that range don’t have an effect. Likewise, when urbanization is between 60 and 80 percent, there is a strong relationship.

These findings seem to matter most in Francophone countries. Among the over 1,000 interactions our model looked at, those between Francophone and youth unemployment and Francophone and urbanization both ranked among the 15 most predictive. There’s broad anecdotal support for this idea: consider the rampant radicalization in Molenbeek, in the Parisbanlieus, in Ben Gardane. Each of these contexts have produced a massively disproportionate share of foreign fighters, and each are also urban pockets with high youth unemployment.

As with the Francophone finding overall, we’re left with guesswork as to why exactly the relationships between French politics, urbanization, youth unemployment, and Sunni militancy exist. We suspect that when there are large numbers of unemployed youth, some of them are bound to get up to mischief. When they live in large cities, they have more opportunities to connect with people espousing radical causes. And when those cities are in Francophone countries that adopt the strident French approach to secularism, Sunni radicalism is more appealing.

For now, the relationship needs to be studied and tested by comparing several cases in countries and between countries. We also found other interesting relationships—such as between Sunni violence and prior civil conflict—but they are neither as strong nor as compelling.

Regardless, the latest attacks in Belgium are reason enough to share the initial findings. They may be way off, but at least they are based on the best available data. If the data is wrong or our interpretations skewed, we hope the effort will lead to more rigorous explanations of what is driving jihadist terrorism in Europe. Our initial findings should in no way imply that Francophone countries are responsible for the recent horrible attacks—no country deserves to have its civilians killed, regardless of the perpetrator’s motives. But the magnitude of the violence and the fear it engenders demand that we investigate those motives beyond just the standard boilerplate explanations.

William McCants

Director, U.S. Relations with the Islamic World

Senior Fellow, Foreign Policy, Center for Middle East Policy

@will_mccants

William McCants is a senior fellow in the Center for Middle East Policy and director of the Project on U.S. Relations with the Islamic World. He is also an adjunct faculty member at Johns Hopkins University and has served in government and think tank positions related to Islam, the Middle East, and terrorism, including as State Department senior adviser for countering violent extremism. He is the author of “Founding Gods, Inventing Nations: Conquest and Culture Myths from Antiquity to Islam” (Princeton University Press, 2011) and “The ISIS Apocalypse: The History, Strategy, and Doomsday Vision of the Islamic State” (St. Martin’s Press, 2015).

 

http://www.huffingtonpost.fr/2016/03/26/radicalisation-france-etude-francophonie-gerard-araud_n_9550006.html?utm_hp_ref=france&ir=France

 

 

 

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MILLE DOCUMENTS EN LIGNE

 6 Mois-1000 documents en ligne

La bibliothèque numérique de L’IDBE   vient de mettre en ligne son 1000ième document.

Symboliquement, c’est un article de Yann Fouéré!

C’est l’occasion d’une première évaluation après 6 mois de fonctionnement. Le site répond donc aux attentes que nous avions émises lors de sa présentation en Octobre 2015 que ce soit en accessibilité, en nombre de visiteurs, dans la variété des documents proposés.

 

Rappelons déjà que le site fonctionne avec ses fonds propres, sans soutien “institutionnel”, gage de son indépendance à bien des égards, qu’il s’articule autour du fonds documentaire de l’I.D.B.E.  Aujourd’hui – et il faut les remercier- d’autres contributeurs nous apportent régulièrement leurs documents, lesquels sont numérisés et mis en ligne: Cette marque de confiance nous honore comme elle honore (tout) le mouvement breton:   Créer et  mettre en oeuvre,  pour mettre en commun et partager : Rassembler…

 

Ainsi La Bibliothèque Numérique de L’IDBE propose déjà un large éventail de documents téléchargeables gratuitement: livres, brochures, plaquettes, journaux… sur notre histoire nationale, sur notre langue, sur notre économie, …. (Ceux-ci couvrant l’ensemble du territoire historique breton)  comme il est proposé aussi des documents concernant les autres minorités nationales d’Europe.

Quelques exemples:

Documents concernant l’agriculture : 62

Documents en breton (hors journaux) : 210

Documents d’histoire locale: 100

Documents d’histoire : 87

Nombres de journaux complets ( ou quasi complet ): Kroaz Ar Vretoned, Wanig ha Wenig, Stur, Sked, Brittia, Studi hag Ober, Le fureteur Breton( incomplet) , Dihunamb ( incomplet ), Kroaz Breiz, ect ect

Les plus anciens : 1624 acte notarié à  Domloup, 1675 cahier de paroisse de La Roche Derrien, 1697 la vie du R P Julien Maunoir,…

Le plus gros en nombre de pages: Biographie Bretonne Levot 1900 pages

 

La bibliothèque Numérique  a acquis une reconnaissance auprès des internautes principalement bretons, en témoignent les données suivantes:

Téléchargement par mois: actuellement 800

Temps moyen des consultants sur le site : 10mn

Taux de nouveaux venus ce dernier mois: 40%

La quasi totalité des documents ont été téléchargés au moins une fois

L’essentiel des visiteurs étant de Bretagne et de la région parisienne, quelques uns  d’autres pays du Monde (Irlande, Etats Unis, Espagne, Belgique ….)

Le système d’abonnement aux nouveautés, diffusé une fois par semaine,  est très utilisé et est rediffusé ensuite par certains utilisateurs auprès de leur structure ou association.

Le moteur de recherche Google intègre directement certains téléchargements, de manière directe sans passage sur le site (et donc sans comptabilisation dans nos données).

Ces chiffres nous confortent dans notre action, mettent  en évidence la nécessité d’ouvrir largement les fonds documentaires aux générations actuelles comme aux prochaines.. Cela sera un travail de longue haleine et beaucoup reste à faire:

-Compléter les séries de périodiques à numéros manquants

– Mieux documenter certains domaines (mer, arts, par exemple)

– Renforcer le réseau des ” contributeurs”

– Renforcer l’équipe technique

 

 

L’ IDBE a créé un outil au service des Bretons d’aujourd’hui et de demain, il nous faut l’affirmer et le renforcer. Et ne comptons pas sur un quelconque suzerain pour nous y aider…

 

 

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Limites territoriales, le Conseil de l’Europe condamne l’Etat français!! (encore une fois)

Lettre ouverte :

Messieurs les Députés et Sénateurs alsaciens, et Président  de région Acal illégitime,

Alors que le  Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe vient de condamner hier le gouvernement français à 98,62 % des voix (143 voix pour, 2 contre et 7 absentions, soit la quasi unanimité) pour ne pas avoir consulté les régions préalablement à la modification de leurs limites territoriales, la secrétaire d’Etat chargée des Collectivités territoriales Estelle Grelier, s’obstine, dans un déni de démocratie insupportable, à faire croire que les collectivités ont été associées au processus d’élaboration de la loi, et que cette réforme territoriale sera source d’économies. Cet aveuglement, cette surdité, cet autisme-même prêteraient à sourire si l’on pouvait accorder une once de bonne foi au gouvernement français, mais ils le confinent à la dictature tant sa bonne foi est feinte.

En l’état, il est de votre responsabilité politique et de votre devoir moral de déclarer illégitime la fusion des régions et d’EXIGER dans votre assemblée, avec force et conviction, la suspension immédiate la loi du 15 janvier 2015 et l’organisation d’un référendum en Alsace.

Nous sommes dans un cas tout à fait similaire à celui de 1871, à cette différence près qu’en 1871 l’Alsace ne disparaissait pas. Sachez vous montrer dignes de vos anciens qui n’ont jamais abandonné l’Alsace. Ne soyez pas les complices d’un gouvernement non démocratique condamné par 46 des 47 Etats-membres du Conseil de l’Europe (hors la France).

Salutations cordiales,

Les Alsaciens Réunis

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A LIRE DE TOUTE URGENCE ET EN PRIORITÉ !!!!

PARLEMENT DE BRETAGNE “Feu mal éteint”.  Gérard Gautier

En vente en ligne dans la boutique de l’IDBE, cet excellent essai sur l’incendie du Parlement de Bretagne en 1994.

L’écriture est toujours aussi juste et ciselée, les éléments détaillés et fouillés. On retrouve le style inimitable de G Gautier.

On referme le livre que l’on a lu d’une traite avec des points d’interrogations plein la tête, mais aussi en ayant axquis des certitudes……

http://oacom.fr/boutique/auteurs/gerard-gautier/580/

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Bref Panorama de l’édition en langue bretonne par Gilbert Geffroy

  • Le nombre de livres en breton publiés annuellement est de plus de 100 titres. Ce nombre à tendance à augmenter . Le tirage moyen pour un  titre  en  breton  s’élève     à 1 300 exemplaires (2 400 pour les titres bilingues) et on compte une quarantaine de structures qui éditent en breton, soit environ 20% des éditeurs bretons. De nombreux emplois pour les brittophones sont désormais liés à ce secteur.
  • Près de la moitié des livres publiés sont destinés aux adultes. L’offre abordant l’art, la vie quotidienne ou les sciences humaines est encore assez ténue et il en va de même pour les bandes dessinées.
  • La plupart des éditeurs sont associatifs, cependant 25% d’entre eux a un statut commercial ( Société anonyme – SA , Sociéré à responsabilité limitée – SARL, ect )
  • L’édition en langue bretonne se caractérise et fonctionne essentiellement grace au bénévolat mais globalement 30% des personnes y travaillant sont salariés
  • Annuellement ce sont environ 110 titres qui sont publiés soit 8 % de la production nationale bretonne en livres
  • 85% des publications en breton sont des créations, 15% des traductions d’oeuvres litteraires du patrimoine mondiale
  • Les publications bilingues ( breton-français, breton -anglais..) ne présentent que 25% de la production ( 75% en breton uniquement )
  • L’offre de livres en breton pour la jeunesse est important et plusieurs maisons d’editions y consacrent quasi uniquement ( 20 titres nouveaux par an )
  • L’offre éditoriale est surtout littéraire et des manques sont repérés dans les domaines artistiques ( Coüt plus élévé ) , technologiques et les livres pratiques…
  • les périodiques en breton pour adultes : journaux et revues: un hebdomadaire “YA” tirant à 1200 exemplaires, des mensuels surtout d’informations générales et littéraires : Al Liamm (littérature), Hor Yezh ( linguistique) , Al Lanv ( société et politique) , Brud Nevez ( litterature) , Imbourc’h ( litterature) , Minihi Levenez( religion) , des bimensuels comme Bremañ ( faits de société )
  • les périodiques en breton pour la jeunesse : Plusieurs revues sont destinées a la jeunesse elles sont mensuelles La Maison d’édition “Keit Vimp Bev” propose des mensuels adaptés aux différentes tranches d’age ( Rouzig de 3 a 5ans- Louarnig pour les enfants jusqu’à 12ans , Meuriad pour les jeunes adolescents… ) L’ensemble de ces revues sont de haute qualite graphique professionnelle.
  • L’essentiel de le distribution des revues en breton se fait par abonnement ( 84 %) et est diffusée  en moyenne à 500 exemplaires.
  • Il faut noter que les grands journaux quotidien francais de diffusion bretonne ( Ouest France et Le Télégramme ) publie reguliérement des articles en breton ( en général une fois pas semaine ) Il en va de même pour des hebdomadaires comme Le Trégor…

 

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