Jean Marie Perrot – Un crime communiste

24,00

Auteur : Yves Mervin

Auto édition

2023 – 493 pages

Neuf

Catégorie :

Description

Avec son nouvel ouvrage sur la Seconde Guerre mondiale en Bretagne, Yves
Mervin revient sur l’affaire de l’abbé Jean-Marie Perrot qu’il a déjà
abordé par touches successives dans ses précédents ouvrages. Il en fait
désormais une synthèse détaillée et contextualisée.

Il met d’abord hors de cause la version selon laquelle une ordre
concernant l’abbé Perrot aurait été émis par les services gaullistes à
Londres. Les allégations en ce sens de la part du Parti communiste ont
été récurrentes et les “révélations” d’un agent gaulliste à tendances
mythomaniaques, plus soucieux de la recherche de sensationnel que de la
vérité, ont semé le trouble pendant des décennies, y compris dans les
milieux résistants. Ce premier constat étant établi, la responsabilité
relève donc du seul Parti communiste, qui a d’ailleurs reconnue cette
responsabilité, mais sans expliquer ses raisons.

L’abbé Perrot n’est pas disparu dans un accident de chasse : il faut
bien expliquer ces raisons pour lesquelles son assassinat a été
prémédité et effectué avec constance par le Parti communiste. Il ne faut
pas moins resituer l’événement dans le contexte global de la Seconde
Guerre mondiale, en commençant par le début (le pacte
germano-soviétique  de 1939…) et non pas par la fin (la Libération en
1944…), le jeu des alliances et des retournements d’alliance entre les
divers protagonistes. Mais il faut aussi remonter à la génèse de
l’idéologie communiste et à la praxis révolutionnaire initiée lors de la
Révolution d’Octobre et mise en oeuvre dans l’Union soviétique. Il faut
aussi étudier la lutte acharnée des Bolcheviques contre l’églie
orthodoxe de Russie pour comprendre que l’abbé Perrot a représenté,
parmi d’autres victimes et d’autres cibles, plus que son évêque, l’homme
à abattre entre tous.

Selon son approche désormais bien établie, Yves Mervin s’appuie sur des
écrits, des témoignages et surtout l’accès aux archives de la Seconde
Guerre mondiale désormais librement accessibles depuis un décret de
2015. Il écorne très sérieusement au passage l’image de la Résistance, à
tel point que l’on s’interroge sur le comment d’un tel écart entre la
légende et la réalité, une réalité qu’Yves Mervin met en évidence de
façon difficilement contestable.

Qui sont aujourd’hui les héritiers du Parti communiste? Ce parti a-t-il
sombré (dans les “poubelles de l’histoire” ? Qu’en diront les
détracteurs habituels d’Yves Mervin ?
Ils auront le choix entre réagir ou ignorer. Nous préférerions une
réaction, mais sans illusion.

L’affaire Perrot aurait pu rester dans le brouillard de la guerre
sciemment entretenu dans un corpus mémoriel en péril. Ce ne sera
désormais plus le cas.

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